Monuments et sites
Hyères est riche de 2400 ans d’histoire qui ont forgé son identité et ses paysages. Voici une sélection de sites et monuments à découvrir.
La colline du Castéou et la ville médiévale
Le château
Situé à 200 m d’altitude, sur la colline du Castéou, le château domine la cité.
Une première forteresse est probablement construite par les seigneurs de Fos autour du Xe siècle.
Au XIIIe siècle, afin d’affirmer son pouvoir sur la ville d’Hyères, le comte de Provence Charles Ier d’Anjou fait édifier un château qui fut l’une des places fortes les plus importantes de Provence. C’est de cette époque que datent les fragments encore visibles.
Afin d’éviter toute contestation de l’autorité royale, Louis XIII fit procéder à son démantèlement définitif en 1620, ce qui explique l’état des vestiges actuels.
Villa Noailles
Montée de Noailles
Au cœur de l’enceinte médiévale alors en ruine, Charles et Marie-Laure de Noailles commandent en 1923 une villa « intéressante à habiter ». L’ensemble est résolument moderne et avant-gardiste, conformément aux plans de l’architecte Robert Mallet-Stevens.
Habitée à partir de 1925, la villa ne cesse d’être agrandie jusqu’en en 1933.
La villa est fréquentée par l’avant-garde artistique de l’entourage des Noailles dont notamment Alberto Giacometti, Man Ray, Luis Buñuel, Jean Cocteau, Francis Poulenc et Georges Auric.
Après la mort de la vicomtesse de Noailles, la villa est rachetée par la Ville d’Hyères. Plusieurs campagnes de restauration furent menées à l’issue desquelles l’ensemble, devenu centre d’art, est transféré à la Communauté d’agglomération Toulon-Provence-Méditerranée.
- Site internet de la Villa Noailles
- Renseignements : 04 98 08 01 98 / 96
- Ouverte du mercredi au dimanche de 13h à 18h
Fermée les jours fériés – Fermeture exceptionnelle lors des évènements
Collégiale Saint-Paul
Place Saint Paul
L’existence de l’église Saint-Paul est attestée dès 1182. En 1572, l’église est érigée en collégiale. En 1842, la collégiale cède son titre d’église paroissiale à l’ex-église des Cordeliers, devenue église Saint-Louis, mieux située dans la ville basse.
L’église abrite les vestiges de l’édifice construit au XIIe siècle dans le style roman provençal. Vers la fin du XVIe siècle, on construit, attenant à la première église, un deuxième édifice de style gothique rayonnant, avec une orientation différente. La collégiale comprend une nef, un étroit bas-côté, trois chapelles latérales et une porte orientale à laquelle on accède par un escalier.
La collégiale conserve une collection de 430 ex-voto, l’une des plus importantes de Provence.
- Tél : 04 94 00 82 44
- Horaires d’ouverture :
de septembre à juin : du mardi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 17h
juillet et août : du mardi au samedi de 10h à 13h et de 15h à 19h
Fermée les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre
Tour des Templiers ou Tour Saint-Blaise
Place Massillon
La Tour Saint-Blaise est le seul témoin de la commanderie des Templiers créée au XIIe siècle. A l’image des Templiers, la tour alliait deux fonctions. Religieuse, avec une chapelle au rez-de-chaussée, et militaire, avec une salle de garde au premier étage, accessible seulement de l’extérieur par des escaliers démontables. Un escalier bâti dans l’épaisseur de l’un des murs donne accès à la terrasse fortifiée située au sommet de l’édifice.
Ce cadre exceptionnel accueille aujourd’hui des expositions temporaires.
- Tél. : 04 94 00 78 86
- Horaires d’ouverture au public : de septembre à juin : du mardi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 17h
juillet et août : du mardi au samedi de 10h à 13h et de 15h à 19h
Fermée les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre
Église Saint-Louis
Place de la République
Bâtie au XIIIe siècle, l’église est à l’origine la chapelle d’un important couvent de franciscains, celui des cordeliers dont elle portait le nom. Elle devient, en 1842, l’église paroissiale de la ville.
Orientée vers le soleil levant du solstice d’été, l’église est construite selon un plan basilical. Elle compte une nef voûtée d’ogives, deux collatéraux couverts de berceaux brisés, trois absides à fond plat voûtés d’ogives et sept chapelles latérales.
- Visites libres en dehors des offices religieux
Remparts de la ville médiévale
C’est sous le règne de Charles Ier d’Anjou (1246-1285) qu’une enceinte fortifiée est bâtie ; elle comporte des murailles appuyées sur les remparts du château, neuf tours et cinq portes.
La porte Barruc, rues Barbacane et Paradis, garde sa disposition d’origine avec son arc brisé, la feuillure pour les vantaux, les rainures pour la herse et l’assommoir. Après la construction de nouveaux remparts encerclant la basse ville au XIVe siècle, cette porte est intégrée dans l’habitat urbain mais conservée à toutes fins utiles.
La porte Saint-Paul, place Saint-Paul, conserve elle aussi des rainures de herse. Une grande voûte d’arête datant du XVIe siècle, peinte d’un ciel bleu étoilé, prolonge la porte plus ancienne. Ce porche est surmonté d’un bâtiment de deux étages remarquable par sa tourelle d’angle. L’édifice fut plusieurs fois remanié et agrandi au XIXe siècle.
Une nouvelle enceinte fortifiée est construite à la fin du XIVe siècle pour protéger la population qui s’était installée progressivement au-delà du rempart bâti au XIIIe siècle, à proximité des établissements religieux fondés dans les bourgs.
Ce rempart était percé de quatre portes parmi lesquelles subsiste la porte Fenouillet, avenue des Îles d’or et rue de Limans Aménagée dans une tour saillante et englobée dans les immeubles modernes, elle conserve son arc brisé, la feuillure de ses vantaux et les rainures de sa herse.
De la porte Massillon, avenue Général De Gaulle et rue Massillon, il ne reste que la baie en arc bombé. En avant de celle-ci, l’arc surbaissé qui couvre le passage est une adjonction moderne. Des deux tours carrées qui l’encadraient, seule la tour sud est conservée sur plusieurs étages, transformée en immeuble d’habitation.
La ville climatique du XIXe siècle
Théâtre Denis
Cours Strasbourg
L’édifice, construit en 1834, est un théâtre à l’italienne, de dimensions modestes, qu’on appelait alors le « Petit Théâtre » ou « La Bonbonnière ». Il est financé par Alphonse Denis, maire de l’époque, pour pallier l’absence de lieux de spectacles destinés aux riches hivernants. Après la mort d’Alphonse Denis, la Ville achète le théâtre, vers 1880.
À partir des années 1930 et jusqu’à nos jours, le théâtre fera l’objet de plusieurs campagnes de réparation, de restauration et d’équipement pour redevenir un lieu à fort rayonnement culturel régional (théâtre, concerts…).
- Ouvert les jours de spectacles
- Visite virtuelle du théâtre
Park Hotel
Avenue de Belgique
Le Grimm’s Park Hotel ouvre en 1866 avec 80 chambres. L’architecte Joseph Gasquet remanie totalement l’ancienne maison Filhe-Farnous, bastide de la fin du XVIIIe siècle, elle même bâtie à l’emplacement des anciens « Jardins du Roy », qui fournissaient Versailles en agrumes.
Le côté sud, sur le jardin, présente une façade d’un grand classicisme. Le côté nord, celui de l’entrée noble, face à la ville, présente une belle façade ordonnancée avec pilastres, décor végétal, garde-corps en ferronnerie. Des tables ornées de guirlandes complètent le décor XVIIIe siècle. Dans l’entre-deux-guerres, le Grimm’s Park Hotel devenu le Park Hotel se dote d’une élégante rotonde, couverte d’un dôme à verrière zénithale.
La bâtiment abrite aujourd’hui les Archives municipales, l’École municipale d’art, le Conservatoire National à Rayonnement Régional de TPM et l’Office de Tourisme
L’Anglicane
22, avenue Andrée de David Beauregard
À partir de 1820, on note à Hyères une importante communauté protestante composée presque essentiellement d’hivernants étrangers.
Sous l’impulsion d’Alphonse Denis, maire de la ville dont l’épouse est anglaise, un véritable lieu de culte est construit avenue des Îles d’Or, en 1853. En 1867, les Anglais font édifier une nouvelle église avenue Joseph Clotis, sur l’emplacement de l’actuelle Galerie des Palmiers jusqu’à ce que Alexis Godillot leur fasse don d’un terrain en 1883 dans le quartier qu’il est en train d’aménager et d’une somme d’argent pour la construction d’une église plus monumentale. Pierre Chapoulart est l’auteur des plans, conformes à ceux des églises protestantes anglaises. L’église est néo-gothique. L’intérieur présente un bel ensemble de vitraux.
Elle est consacrée en 1884 par l’évêque de Gibraltar et utilisée par la communauté anglaise jusqu’en 1950. Elle accueille aujourd’hui des spectacles.
- Ouvert les jours de spectacles et d’expositions
École Anatole France
Rue Michelet
Œuvre des architectes Charles Maurel et Édouard Angeli, cet ensemble en brique et pierre a été construit en 1888-1889.
L’école se compose d’un vaste préau flanqué de deux ailes. L’élément le plus remarquable est le préau tant par sa monumentalité que par la qualité du décor de sa façade visible de la rue Léon Gauthier : colonnades, niches à frontons, couronnes de lauriers et de feuilles de chêne tressées etc.
Cet édifice, qui tient à la fois de la basilique antique et de l’arc de triomphe, témoigne bien de l’ambition assignée à l’instruction publique sous l’impulsion de Jules Ferry à la fin du XIXe siècle.
- Ne se visite pas
La Banque, musée des cultures et du paysage
14, avenue Joseph Clotis
Ce Bâtiment remarquable datant du début du siècle dernier, se situe au cœur de la commune d’Hyères, au milieu d’un jardin méditérranéen. Depuis le 27 novembre 2021, les collections hyéroises, classées Musée de France, ont revu le jour dans cet espace prestigieux acquis en 2004 par la Ville.
D’architecture néoclassique, dessiné par l’architecte en chef de La Banque de France, Alphonse Defrasse, et réalisé par l’architecte hyérois, Léon David, en 1925, cet espace remarquable de 2 188 m² a fait l’objet d’un projet de réaménagement dirigé par Alain-Charles Perrot, architecte en chef des monuments historiques.
Le musée des Cultures et du Paysage conserve avec ses réserves plus de 8 000 œuvres relevant de différentes disciplines : Beaux- Arts, sciences naturelles, ethnographie, archéologie, etc. Au premier étage, le parcours permanent présente près de 200 œuvres racontant l’évolution du paysage. La muséographie met en regard des collections permanentes, des œuvres d’art contemporain et des installations artistiques créées spécialement pour le musée. Le rez-de-chaussée est quant à lui dédié aux expositions temporaires.
- Expositions temporaires
- Médiations scolaires et groupes sur réservation
- Tél : 04 83 69 19 40 – Email : musee@mairie-hyeres.com
- Horaires d’ouverture au public :
De septembre à juin :
Mardis, jeudis, vendredis, dimanches de 14h à 18h
Mercredis et samedis de 10h à 13h et de 14h à 18h - De juillet à août :
du mardi au vendredi de 10h à 13h et de 15h à 19h, samedi de 15h à 19h et dimanche de 10h à 13h - Tarifs et informations complémentaires
Le littoral
Notre-Dame-de-Consolation
Avenue Félix Descroix, à Costebelle
Dès 1062, une première chapelle dédiée à Saint-Michel est mentionnée sur la colline de Costebelle.
En 1395, une bulle du pape Benoît XIII qualifie la chapelle de Notre-Dame-de-Consolation pour la première fois. Le sanctuaire est détruit lors des bombardements du débarquement de Provence le 15 août 1944. Il s’écroule sur ses bases. Il ne reste d’intacte que la statue du clocher installée devant le chevet. En 1952, la municipalité de Joseph Clotis décide la reconstruction de la chapelle qui est confiée à l’architecte hyérois Raymond Vaillant.
Il fait appel au maître verrier Gabriel Loire et au sculpteur Jean Lambert-Rucki. La grande verrière de Costebelle est dans sa conception, une première dans l’art du vitrail.
Site archéologique d’Olbia
RD 559, à l’Almanarre
Située sur un léger promontoire en bord de mer, Olbia est l’unique témoin, conservé dans l’intégralité de son plan, d’un réseau de colonies-forteresses grecques, fondées par Marseille à partir du IVe s. av. J.-C.
Citoyens de Marseille, les premiers Olbiens étaient des soldats-colons, pêcheurs, agriculteurs et avaient comme mission principale de sécuriser le commerce maritime.
Les vestiges mis au jour permettent aux visiteurs de comprendre l’évolution urbaine d’une ville antique sur 1000 ans. On y trouve fortifications, rues aménagées avec égouts et trottoirs, puits collectif, îlots d’habitations divisés en maisons, boutiques, thermes, sanctuaires, etc.
Les vestiges d’une abbaye médiévale, Saint-Pierre de l’Almanarre, ont également été découverts sur le site.
Les Salins
Les salins d’Hyères constituent l’un des espaces naturels les plus remarquables du littoral varois. Ils forment un ensemble de zones humides constituées de deux unités distinctes : le salin des Pesquiers et les Vieux Salins. Exploités jusqu’en 1995 ces sites présentent des intérêts biologiques et paysagers exceptionnels sur la façade méditerranéenne.
Étendus sur 350 ha, les Vieux Salins longent le littoral sur près de 3 km à l’est de la commune. Attestés dès le Xe siècle (mais probablement plus anciens encore), ils sont composés de différentes petites exploitations salinières indépendantes réunies en une seule unité de production au XIXe siècle. Les Vieux Salins ont ainsi une architecture complexe qui offre aujourd’hui des paysages où la nature domine.
Situé au cœur du double tombolo de la presqu’île de Giens, le salin des Pesquiers, plus récent (1848), a été conçu d’un seul tenant selon une structure quadrillée quasi-parfaite, typique des salins de Méditerranée. Son bâti salinier conservé marque l’esprit des lieux en faisant largement écho à son passé industriel.
Tours, forts et batteries
Tour Fondue
Dès le Moyen Âge, les îles d’Hyères ont été soumises, du fait de leur isolement, aux attaques incessantes des pirates. Au XVIe siècle, le royaume de France et l’empire de Charles Quint sont en conflit ; le littoral provençal devient un enjeu stratégique dont la maîtrise influence les échanges maritimes. C’est sans doute pour toutes ces raisons que furent édifiés les forts du littoral.
La redoute du Pradeau, dite Tour Fondue, édifiée à cette époque au bout de la presqu’île de Giens, a été remaniée à plusieurs reprises jusqu’en 1822.
Elle constituait l’un des bastions de la défense de la rade d’Hyères et comprend une caserne, un magasin à poudre, un logement de gardien et une citerne.
Depuis novembre 2022, il devient centre d’interprétation du Parc National de Port-Cros afin de faire découvrir les espaces naturels maritimes et terrestres, la biodiversité méditerranéenne et la patrimoine historique du PNPC et de Porquerolles.
- Ouvert au public | Plus d’informations
Fort Saint-Agathe
Au sommet d’une butte dominant le village et le port de l’île de Porquerolles, le fort Sainte-Agathe occupe la place conventionnelle d’un ouvrage de protection. La construction initiale, généralement attribuée à François 1er, vers 1531, comporte une grosse tour ronde à canon de 20 m de diamètre et 13 m de haut, fondée sur un massif rocheux escarpé.
- Ouvert au public pendant la saison estivale, uniquement sur visites guidées.
Fort du Grand Langoustier
Le fort du Grand Langoustier, est constitué d’une tour pyramidale à base carrée et entouré d’une enceinte tenaillée crénelée avec fossés creusés dans le roc. Au sommet d’un promontoire à l’extrême ouest de l’île, il commande l’entrée de la passe entre l’île de Porquerolles et Giens constituant alors un véritable camp retranché.
- Ne se visite pas
Fort de la Repentance
La construction du fort de la Repentance au XIXe siècle correspond à l’apparition de nouvelles pièces de canons à culasse portant à 10 000 m et permettant de couvrir la petite passe et les mouillages.
La création des magasins à poudre sous roc est liée à l’apparition de l’obus torpille (1885), auxquels on ajoute des batteries à tirs rapides pour lutter contre les torpilleurs.
À 100 m d’altitude, entre les plages de la Courtade et Notre-Dame à Porquerolles, il offre une vue panoramique sur la rade d’Hyères.
- Ne se visite pas
Fort du Moulin
Situé juste au-dessus du village de Port-Cros, le fort du Moulin est construit sous François 1er ou Henri II, près d’un moulin à vent auquel il doit son nom.
Remanié sous Louis XIII, il se présente au XVIIIe siècle sous la forme d’un bâtiment protégé, côté mer, par un gros mur courbe et à l’arrière par deux tours. En 1793, les Anglais le détruisent partiellement. Le fort est réaménagé au XIXe siècle pour y installer des pièces d’artillerie et des casemates. Déclassé en 1885, il est affecté au Parc National de Port Cros depuis 1988.
- Ne se visite pas
Fort de l’Estissac
Construit entre 1634 et 1640, entre le village de Port-Cros et la baie de la Palud, le fort de l’Estissac comprend à l’origine une grosse tour à canons entourée d’une enceinte. Il a la forme d’une étoile à cinq branches avec un fossé creusé dans le roc. En 1793, les anglais font sauter la tour dont la moitié s’effondre. Elle est reconstruite entre 1810 et 1815, mais sur un plan carré.
- Ouvert au public pendant la saison estivale
Fort de l’Éminence
Le fort de l’Éminence occupe le sommet de l’arête encadrant, au nord, le vallon du port de Port-Cros. Construit selon le schéma des forts « Richelieu », il se compose d’une tour à canon protégée par une enceinte en forme de losange. Éventré en 1793 par les Anglais, il est rasé sous l’Empire pour construire un nouvel ouvrage de style Vauban. Débutés en 1812, les travaux ne sont achevés qu’en 1875, pour aboutir à un vaste fort pentagonal, avec caserne, magasin à poudre et artillerie.
- Ne se visite pas
Fort de la Vigie
De forme trapézoïdale, le fort de la Vigie construit sur les ordres de Napoléon 1er est terminé en 1813. Il est situé sur le point culminant de l’île de Port-Cros.
De 1925 à 1938, Jean Paulhan, directeur de la Nouvelle Revue Française (NRF), loua le fort de la Vigie et le transforma en résidence d’écrivains.
Séjournèrent ainsi sur l’île de Port-Cros Jules Supervielle, André Malraux, Paul Valéry ou André Gide.
- Ne se visite pas
Fort de Port-Man
Le plus oriental de l’île de Port-Cros, le fort de Port-Man voit son plan imposé par la forme de l’arête rocheuse étroite sur laquelle il est implanté. À l’extrémité se dresse une tour à canons ronde surplombant la passe. Un ouvrage en «queue d’aronde», relié à la tour par les casernements, assure la défense arrière. Construit sous Richelieu, le fort subit plusieurs modifications et réparations, avant d’être désarmé en 1881.
- Ne se visite pas