Le blason

Napoléon, en 1809, a déterminé que villes, communes et corporations pourraient obtenir des lettres patentes portant concession d’armoiries.

La ville d’Hyères porte les « armoiries » « d’Azur à la tour d’argent, maçonnée de sable, ouverte et ajourée du Champ, crénelée de quatre pièces, donjonnée de trois tourelles, crénelée chacune de trois pièces du même, et accompagnée en pointe de trois besants, deux et un, d’or ; au franc quartier des villes de seconde classe, qui est à dextre, d’azur à un N d’or surmonté d’une étoile rayonnante du même « . Et comme toutes armoiries qui datent de l’Empire, « les ornements extérieurs consistent en une couronne murale à cinq créneaux d’argent pour cimer traversée en l’axe d’un caducée et couleuvre du même, auquel sont suspendus deux festons servant de lambrequins, l’un à dextre d’olivier, noués et rattachés par des bandelettes d’azur ».

Après la Guerre de 1939-1945, la ville d’Hyères a été citée à l’Ordre de l’Armée avec le motif suivant : « Cité d’ardents patriotes, a su, malgré les représailles de toutes sortes, résister énergiquement aux exigences brutales de l’ennemi. Par sa magnifique conduite pendant l’Occupation et au cours des combats de la Libération, a payé héroïquement son lourd tribut de sang et de destructions, prenant ainsi une large part à la victoire finale ».

Cette citation, parue au Journal Officiel du 11 Novembre 1948, comporte l’attribution de la Croix de guerre avec palme. Motif qui figure sur la partie inférieure des armoiries.